Le programme de Sarko pour la Fac et la recherche !

Mettre l’enseignement
supérieur et la recherche au
niveau des meilleurs mondiaux

Cela fait quarante ans que nous avons renoncé à
conduire une réforme de l’enseignement supérieur.
À l’heure de la bataille mondiale de l’intelligence, nous
en payons un prix élevé, tandis que nos jeunes sont
envoyés par milliers dans des filières sans débouchés.
L’enseignement supérieur et la recherche
seront pour moi une priorité absolue.
Leurs moyens seront portés au même niveau que
dans les pays les plus en pointe sur le sujet, mais
cela s’accompagnera de réformes de fond. Je
donnerai aux universités volontaires une autonomie
réelle. Je réformerai notre appareil de
recherche pour créer les conditions de travail et de
rémunération permettant d’attirer et de garder les
meilleurs enseignants et chercheurs.
Notre pays a besoin de conduire plus de jeunes vers
les études supérieures,mais des études dans lesquelles
ils ont une chance de réussir et qui conduisent à
l’emploi. Chaque bachelier aura une place à l’université,
mais le nombre d’étudiants dans les différentes
filières dépendra des réalités du marché du travail.Un
service public de l’orientation permettra aux élèves
de choisir la voie qui leur correspond le mieux.
Enfin, je veux transformer la condition étudiante,
en faisant tout pour que l’argent ne soit jamais un
obstacle à la poursuite des études, en permettant à
nos jeunes d’être autonomes et en créant des campus
universitaires de réputation mondiale et européenne.

Qu'en pensez vous ??

J'en pense que cette belle rhétorique cache une politique très dommageable pour la recherche scientifique. Avec sa volonté de cibler les financements sur des projets prioritaires à court-terme, M. Sarkozy fait très nettement la différence entre le spécialiste en topologie algébrique ou en exo-planètes, et celui en génie des procédés ou en synthèse de parfums... Bref, entre ce qui contribue au rayonnement intellectuel et scientifique, et ce qui fait marcher les pôles de compétitivité. Un beau programme qui attend les plus courageux d'entre nous.

Je pense que tout le monde commence à connaître mes idées en ce qui concerne notre nouveau président de la république.....

Je pense que les propos de Pisuke résument très bien la situation....
Il parle d'autonomie des universités. Cela veux dire quoi ? Autonomie sur le financement ? Autonomie sur les enseignements ? Autonomie sur la recherche ? Si les universités deviennent autonomes, cela veut il dire un désengagement de l'état dans le financement ? Qui va financer les facs ? Des groupes privées ? Les inscriptions ? Je trouve tous ça très vague et assez inquiétant....
Nous verrons les propositions de Valérie Pecresse....

Tiens à propos de Valérie Pecresse. C'est la fille de Dominique Roux qui est depuis Janvier 2007 le directeur de Bolloré Télécom.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9rie_P%C3%A9cresse
Je vous rappel que Vincent Bolloré, président du groupe Bolloré, à invité son ami Nicolas Sarkozy à passer quelque jour sur son Yacht à Malt.....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bollor%C3%A9_T%C3%A9l%C3%A9com
Je ne sous entend rien, j'énumère des faits....

très mauvais programme (normal pour un très mauvais président) qui signe selon moi l'arrêt de mort de la recherche fondamentale...
dommage...

la recherche française était pourtant florissante à une époque! Cette époque semble révolue...

ça a pas changer depuis les années "COLUCHE"

VOIR LA VIDEO

J'aime bien la fin ... elle pourait s'appliquer aux coordinateurs de sections aussi ...

La perspective d'une réforme des universités dès juillet jette un froid

La confirmation par François Fillon qu'une loi sur l'autonomie des universités interviendrait dès juillet a jeté un froid mercredi dans la communauté universitaire, acquise à l'idée d'une réforme mais soucieuse que celle-ci soit large et issue d'une concertation.

Alors que tous les acteurs des universités avaient demandé qu'une réforme ne soit pas rédigée dans l'urgence, le Premier ministre a annoncé mercredi que la loi visant à accroître l'autonomie des universités serait votée "au mois de juillet".

Les établissements pourront "s'organiser comme ils l'entendent, recruter leurs enseignants comme ils l'entendent, créer les enseignements qu'ils veulent, mettre en place les accords avec les organismes de recherche, avec les grandes écoles, avec les entreprises sans avoir besoin de demander l'autorisation à des tutelles", a détaillé M. Fillon.

Au grand soulagement des organisations étudiantes, il a cependant exclu deux points très sensibles, l'introduction d'une sélection des étudiants et la modulation des frais d'inscription.

C'est néanmoins "un très mauvais signe qu'il envoie à la communauté universitaire et aux étudiants", a immédiatement commenté Bruno Julliard, le président de l'Unef, leader de la contestation du CPE, qui a même évoqué un "passage en force".

"Je ne vois pas comment en trois semaines, en pleine campagne des législatives, nous allons pouvoir discuter avec une ministre elle-même candidate", a-t-il fait valoir, en rappelant que "pour une fois, et c'est rare, toute la communauté universitaire, tous les syndicats sont prêts à négocier".

Bruno Julliard s'est notamment interrogé sur le périmètre du texte.

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, avait en effet insisté en début de semaine sur sa volonté d'"une vaste réforme portant sur l'ensemble de l'Enseignement supérieur". Elle avait cité tous les aspects de la vie étudiante - logement, aides sociales, santé -, la revalorisation des enseignants-chercheurs et l'autonomie promise par Nicolas Sarkozy pendant la campagne.

Comme prévu depuis le début, a assuré mercredi à l'AFP l'entourage de la ministre, "tous ces sujets seront abordés de manière globale", lors d'une première salve de concertations cette semaine.

Après les présidents d'université mercredi, les organisations étudiantes sont reçues jeudi, les enseignants-chercheurs vendredi.

"Nous sommes extrêmement choqués", a déclaré à l'AFP Jean Fabbri, secrétaire général du Snesup-FSU, majoritaire, pour qui il s'agit de "passer en force" alors qu'en mai, juin et juillet, "les étudiants sont en examen, en stage ou travaillent, et les enseignants en jury de délibération".

"Tout est fait dans une logique de revanche idéologique et de mise en concurrence des établissements", a-t-il affirmé, jugeant qu'une autonomie accrue des universités "introduira de fait une sélection pour les étudiants".
Moins inquiets, les présidents d'université, partisans de plus d'autonomie, rappellent toutefois qu'"on ne résoudra pas d'un coup de baguette magique les difficultés des universités, très largement liées à leur sous-financement chronique".

"S'il s'agit d'élaborer un texte de grande ampleur, le calendrier de juillet est un peu juste", a estimé Michel Lussault, 3e vice-président de la Conférence des présidents d'université (CPU). Mais selon lui, en cas de texte réduit "il faudra regarder s'il permet de répondre à ce que l'on souhaite".

Quant aux étudiants de la Fage, ils ont déploré qu'une "réforme majeure pour l'avenir du pays" soit votée "précipitamment".

Sources AFP

Faut-il signaler à quelqu'un que les universités sont autonomes depuis la loi Edgar Faure votée il y a près de 40 ans, qu'elles sont entièrement maîtresses dans le recrutement de leurs enseignants et que dans nombre de cas, elles opèrent des sélections sournoises à l'entrée de bien des filières universitaires ou en cours de formation n'est pas ?! . Quant aux droits d'inscription, il n'y a pas grand chose de commun entre les droits minimaux de DEUG 1 (plus ou moins 150 euros) et ceux d'un master pro (parfois 20 ou 30 fois plus pour certaines filières).

dans certaines filières la sélection en cours de formation ne serait pas malvenu... parce que certains spécimens arrivent en M1 san avoir jamais rien foutu de leur cursus... et pire en ne foutant rien l'année de M1 valide quand même leur année ce que je trouve scandaleux...

afin de dissiper tout malentendu je tien à préciser que je ne parle absolument pas de la filière chimie qui me semble bel et bien être celle où on bosse le plus sans certitudes...

Tu as raison pour la chimie !

Mais le problème est que vu qu'on vient de la Fac on a une mauvaise réputation par rapport aux grandes écoles ...
On est des "branlots"
Et pourtant je connais plusieurs personnes qui ont fait 3 ans de classes prépa (2x la spé) et qui n'arrivent pas à avoir le L3 ! lol

Avec ce 8/20 min ça pénalise des bons étudiants qui vont devoir présenter des dossiers avec une 2e session qui n'ai pas toujours vraiment utile ...

Je trouve perso que notre M1 est d'un bon niveau mais les matières sont mal enseignées (PAS A CAUSE des profs) mais à cause du rapport contenu/temps.

Je pose une question à Kat qui a plus de recul que nous :
Est que toi qui est en arômes et syntheses, la chimie inorga (OM, DC, DOR, ...) , l'électrochimie, les regles de Hückel, la LCAO, toute l'info, tout ce qui est matériaux, radiochimie, les "suites" en maths te servent ?
Est que tu t'en rappelle ?

N'aurais tu pas aimé apprendre à te servir de la CG/O, de la SPME, et de connaitre plus de procédés d'extractions, ... en M1, au lieu de tout le reste?

Perso j'aurai aimé qu'enfin en M1 on puisse CHOISIR son orientation (en fonction des labos de recherche de Nice), comme c'est souvent le cas dans les écoles d'ingé ... malheureusement ...

PS: Les autres aussi peuvent argumenter ...