Beaucoup se sont demandés hier, parmi les éditorialistes libres que compte toujours notre beau Pays, quelles étaient les raisons de l'hilarité partagée de notre bien-aimé Président et de son futur prédécesseur - Chirac Jacques -, lors des cérémonies de commémoration de l'abolition de l'esclavage.
Il est vrai qu'à plusieurs reprises, notre exécutif temporairement bicéphale a pu donner le sentiment de se goberger, alors que les circonstances graves et solennelles s'y prêtaient somme toute assez peu.
De manière à ce qu'aucune équivoque ne subsiste au sujet de ces images éloquentes, pour ne blesser aucune personne directement concernée par cette Nécessaire Repentance Nationale et, surtout, dans un souci de transparence, qui honore et caractérise notre Régime, le surintendant Claude Guéant nous a autorisé à révéler ce matin les raisons de cette franche partie de rigolade.
En vérité, les faits sont extrêmement simples.
Au moment où ont été pris ces clichés (AFP, AP), notre Président venait tout juste d'annoncer à Chirac Jacques que monsieur Philippe Douste Blazy - actuellement ministre des affaires étrangères - ne serait plus ministre dans le prochain gouvernement.
On notera que la nouvelle réjouit tout autant messieurs Patrick Ollier, Renaud Donnedieu de Vabres et Christian Poncelet.
En revanche, et toujours dans une même exigence de transparence, la Présidence tient à signaler qu'elle ignore totalement les raisons pour lesquelles monsieur Jean-Pierre Elkabbach, saisi ci-dessus sous son meilleur profil, semble, afficher, lui, une certaine morosité perplexe.
C'était un communiqué de la Présidence.